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Les gants et cotons en microfibre séduisent de plus en plus : simples d’utilisation (il suffit d’ajouter un peu d’eau pour un effet démaquillant), écolos car réutilisables, avec une texture douce… Et il en va de même pour les serviettes à cheveux, « ultra absorbantes » et « respectueuses de la fibre capillaire ».
Alors pourquoi ne pas être tenté ? Levons le voile sur cette fibre textile populaire mais pas forcément bien décrite dans le commerce.
Les microfibres, c’est quoi ?
La plupart des microfibres sont des dérivés de polyamide ou polyester (des fibres polymères) issus de la pétrochimie.
Leur origine et leur processus de fabrication posent donc (déjà) problème : Le procédé de transformation en fibre textile est extrêmement énergivore et consomme une grande quantité de ressources naturelles, notamment les énergies fossiles et l’eau. Il engendre la production de protoxyde d’azote (N₂O), un gaz à effet de serre 310 fois plus réchauffant que le dioxyde de carbone (CO₂).
Ce sont également des textiles qui ne peuvent ou ne sont pas recyclés et qui ne sont pas biodégradables. Résultat, ils finissent généralement incinérés ou dans des décharges à ciel ouvert où ils resteront entre 20 et 200 ans.
Vous commencez à comprendre où nous voulons en venir…
Les microplastiques derrière la microfibre
Comme de nombreuses matières plastiques, la microfibre libère à chaque lavage des microplastiques.
Mais alors, les microplastiques, c’est quoi concrètement ?
Ce sont des particules infiniment petites qui polluent notre environnement quotidiennement. D’après une étude publiée dans la revue Plos One, plus de 5,6 millions de tonnes de microfibres synthétiques ont été émises dans l’environnement depuis les années 1950.
Elles atterrissent dans les océans, affectent les écosystèmes et finissent dans les poissons et fruits de mer que nous mangeons. Cela peut donc également causer des problèmes de santé chez l’humain (baisse de fertilité, cancer…).
Elles polluent également notre air : toujours d’après cette même étude, les humains seraient affectés par l’inhalation de microfibres en suspension dans l’air. Cette exposition est particulièrement inquiétante car une bioaccumulation pourrait survenir au niveau des poumons et provoquer une inflammation.
Et alors sur la peau ?
En appliquant un coton mouillé en microfibre sur votre visage, vous libérez des microparticules de plastique sur votre peau. Il en va de même si vous utilisez une serviette à cheveux en microfibre. À court terme, les effets des particules plastiques ne sont, à ce jour, pas prouvés. Cependant, sur le long terme, une exposition répétée à ce type de composant augmente les risques d’irritation.
Microfibres VS coton
Comme pour tout, chaque tissu a ses avantages et ses inconvénients, tout est ensuite une histoire de choix et on vous explique pourquoi nous n’avons pas choisi la microfibre pour votre usage quotidien.
Chez Mikamino, nous avons étudié, cherché, fouillé, pour comprendre les typologies de textile. Nous avons sélectionné un tissu non transformé, naturel et labellisé, pour vous proposer des accessoires respectueux de votre peau et de l’environnement (autant que possible).
Le coton est une alternative aux microfibres car c’est une fibre naturelle et végétale. Cependant, nous le savons, c’est une des cultures les plus gourmandes en eau. De plus, la culture du coton conventionnel implique l’usage intensif des pesticides et engrais chimiques, ayant un impact néfaste sur la biodiversité. Cependant, (et heureusement), il existe le coton biologique. Grâce à des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, le coton biologique contribue à la durabilité globale de l’industrie textile. Les fibres de coton biologique sont également plus résistantes, ce qui prolonge la durée de vie des vêtements et réduit la nécessité de les remplacer fréquemment.
Et pour le reconnaître, il existe plusieurs labels et certifications de confiance sur le marché. Nous avons fait le choix d’un label exigeant et complet, de référence mondiale : Le coton bio labellisé GOTS. Il garantit un encadrement de toute la chaîne de production. De ce fait, nous vous assurons un textile dont l’origine et la composition bio sont certifiées. Le processus de fabrication garantit un usage de l’eau strictement encadré, et une tolérance zéro sur l’usage des pesticides et produits chimiques.
